Terrasse du restaurant Notre Café, © Anaïs Costet
Non, le Marais n’est pas seulement dédié à la fashion et au tourisme ! N’oublions pas que le 3e et le 4e valorisent aussi l’entraide et le beau projet solidaire. Une nouvelle adresse, aux prix très abordables et installée au sein de l’ancienne caserne des Minimes, en apporte la preuve. Elle répond au doux nom, très inclusif, de « Notre café ».

© Anaïs Costet
Entre salon de thé et cafétéria, ce formidable lieu associatif doit beaucoup à Laurence Melloul-Piou, directrice de l’institut médico éducatif (situé juste à côté, rue Saint-Gilles) qui se consacre depuis quatorze ans aux autistes.
L’originalité de « Notre Café » ? Ici ce sont des jeunes autistes, âgés de 12 à 18 ans, qui assurent le travail en cuisine et le service en salle. Une manière de préparer au monde professionnel ce futurs adultes qui se débattent avec ce que l’on appelle des ‘troubles envahissants du développement’ (TED).

© Anaïs Costet
Mieux vaut le savoir à l’avance pour ne pas être surpris : les autistes ne répondent pas forcément aux sourires, ne regardent pas toujours les clients dans les yeux, et fuient souvent les interactions sociales. Mais, que l’on se rassure : le cœur y est ! Ce n’est pas tout.
Outre la satisfaction de participer à un projet intelligent, les clients sont de surcroit récompensé dans l’assiette, où est servie une cuisine maison, minute, imaginative, savoureuse.

Gaspacho, croque-monsieur, salade aux quinoas et légumes croquants, fromage blanc au miel et fruits rouges, © Anaïs Costet
On aime : le croque-monsieur, la salade aux quinoas et légumes croquants (selon une recette donnée personnellement par Alain Ducasse), le gaspacho, les cookies, etc. La carte est courte et les prix sont amicaux : 12€ entrée-plat-dessert.
Avec le Reflet, situé pour sa part 11 rue Braque, qui emploie des jeunes adultes trisomiques, « Notre café » confirme la vocation inclusive du Marais.
Notre café
Caserne des Minimes, 75003 Paris
Entrées rue de Béarn et rue des Tournelles, 75003 Paris
Du mardi au vendredi de 8h30 à 15h00
Texte : Katia Barillot
19.07.21
UNE PETITE FAIM ?
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