Il n’y a pas que la Seine qui coule au pied de l’Ile Saint-Louis : il y a aussi de la bière ! C’est là qu’Hélène O’Sullivan a fondé, voilà deux ans, une microbrasserie où sont produites des bières parisiennes, artisanales, non pasteurisées, non filtrées et fraîches.

Surfant sur la vague des microbrasseries (seulement 250 en 2006 mais plus de 1600 aujourd’hui en France), cette Parisienne sans prise de tête a d’abord fabriqué ses cervoises dans la cuisine de son appartement, situé sur l’île du 4e arrondissement.

Et cela pour le plus grand plaisir de son mari irlandais et de ses amis. Devant le succès de ses productions maison, elle les a ensuite commercialisées sous une appellation rigolote : « La Femme sans tête ».

Mais qui est donc cette écervelée ? Personnage légendaire, elle trône à l’angle de la rue Le Regrattier et du quai de Bourbon, sur l’île Saint-Louis, au-dessus de l’inscription : « La femme sans tête ».

Cette statue elle-même est en réalité une statue de Saint-Nicolas décapitée pendant la Révolution mais l’inscription adjacente lui a changé son genre. Sur le mur on peut lire en lettres majuscules gravées : « La femme sans teste ». Du vieux français qui fait référence à un ancienne taverne du même nom qui se trouvait sur l’île.

Elaboré par Hélène, la recette de « La femme sans tête » (nous parlons ici de la bière) s’inspire d’un vieil ouvrage de cuisine datant de 1834. Le résultat, c’est une ale ambrée aux arômes subtils des houblons bio East Kent Goldings et Target. La brasseuse propose en prime un autre breuvage : une bière IPA aux arômes d’agrumes à la dominante pamplemousse.

Son nom ? « L’homme sans cœur ». Lui et « La femme sans tête » forment un couple surprenant. Mais tellement rafraîchissant !

Texte : Katia Barillot

16.04.21

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