Colliers Talisman, bagues et bracelet Sistema – Parts of Four
Bruts et néanmoins sophistiqués, d’influence viking et cependant portés par Beyoncé (mais aussi par Erykah Badu, Kim Kardashian ou Joey Starr), ces bijoux-là ont du caractère, de la trempe et même, disons-le, de la gueule.

Dans sa boutique du 36, rue Charlot, dans le Marais, à Paris, l’artiste californien Evan Sugerman propose depuis dix ans ses créations punk-rock industrielles, serties d’améthystes, de citrines, de topazes, de cristal, de cuir, de bois, d’os.
Entre sculptures minimalistes et talismans chamaniques, ces bijoux sont « construits comme de l’architecture à petite échelle », explique le créateur, qui ajoute : « Ils génèrent de la puissance et une intensité énergétique de manière immédiate. » Et c’est vrai.

Beyoncé avec les bijoux Parts of four
Mais Parts of four, cette marque sauvage, a plus d’une corde à son arc. Elle fabrique aussi des bougies en cire de coco végétale aux vertus écologiques et à combustion lente (50 heures), coulées dans des cylindres taillés dans de l’acier, du laiton, du cuivre ou encore du métal de fonderie. Ces contenants métalliques sont ultérieurement soumis à un polissage ou une oxydation voire – comble du style – plaqués d’or ou d’argent. C’est beau, c’est brut, c’est rock’n’roll.
Les bougies existent dans six fragrances : cannelle, rose, patchouli, gingembre, vétiver, citronnelle. Les prix démarrent à 90 euros.
Parts of four
36 rue Charlot, 75003 Paris
Dimanche et lundi de 14h à 19h
Mardi au vendredi de 10h à 20h
Samedi de 10h à 18h
Tél : + 33 (0)9 80 64 15 28

« IWD P/4 ICON » @jannahroy
Texte : Katia Barillot
06.12.21
ENVIE DE SHOPPING ?
« Monsieur », le charme discret d’une joaillerie
Monsieur est une femme ! Non, il ne s’agit pas d’une phrase surréaliste de Magritte mais d’une marque, Monsieur, créée par une femme, Nadia Azoug. Cette ancienne sociologue au physique de tanagra a accompli son rêve : s’imposer dans le monde de la petite joaillerie sans être joaillière ni lapidaire ni gemmologue.
Les meilleures friperies du Marais
En quelques années, le Marais est devenu l’épicentre parisien de vêtement de seconde main. Voici le tour d’horizon du vintage dans le Marais.
Bakerdjian dressing, la mode à l’italienne
Le général de Gaulle a dit un jour qu’il n’avait qu’un seul rival international : Tintin, le personnage d’Hergé. Les Français, eux, n’ont qu’un seul maître en matière d’élégance : les Italiens. Voilà pourquoi, dans le Marais, à Paris, Arthur Bakerdjian se spécialise depuis 1987 dans la mode homme à l’italienne.
EN CE MOMENT SUR LE MARAIS MOOD
Un salon de thé brésilien dans le Marais
Roses, verts, blancs : derrière le comptoir de ce nouveau salon de thé de la rue des Gravilliers, dans le Marais, les brigadeiros, alignés en rang, attirent immédiatement l’œil. Les brigadeiros (brigadiers, en portugais) sont des friandises populaires au Brésil mais méconnues en France.
Les fragrances addictives de Perfumer H
« Qui maîtrise les odeurs, maîtrise le cœur de l’humanité », écrivait Patrick Süskind dans son célèbre roman historique Le Parfum. La parfumeuse Lyn Harris entend maîtriser le cœur de Paris en ouvrant dans le Marais sa première boutique hors de Londres, au 64, rue Vieille-du-Temple.
Le BHV Marais change de propriétaire
A 500 millions d’euros – 1 demi-milliard ! – c’est à coup sûr la plus grosse transaction de l’année dans l’arrondissement. La rumeur, qui courait depuis des mois, s’est concrétisée en février. Le groupe Galeries Lafayette, qui souhaite se concentrer sur l’activité de son vaisseau amiral du boulevard Haussmann…