Photos : Mao dumpling bar
Nous pourrions être sur le boulevard du Bund à Shanghai ou bien dans une petite rue du Chinatown de New York, mais nous sommes tout simplement à Paris, dans le Marais, rue de Saintonge, près de la rue de Bretagne.
Ouvert fin 2019 (juste avant le confinement : pas de chance…), le Mao Dumpling Bar est un peu « l’adresse du moment », avec son influence hip-hop et sa faune cool et hétéroclite.
Comme son nom l’indique (dumpling), on mange ici des raviolis, mais pas que. Il y en a sept sortes, servies par huit, au prix de 10 à 11€ : OG Jiaozi (porc ciboulette), Cheezy Jiaozi (même chose mais avec du cheddar et de l’emmental), Veggie, Chicken, Sichuan Shuijoa, Mixtes et Dumpling du moment.
À quoi s’ajoutent les autres plats maison : poulet frit à la taïwanaise (10€), tofu à la sauce soja épicée et porc haché sur un bol de riz (8€), aubergine chinoise sautée façon Hongshao (8€). La bière pression est chinoise (Tsingtao) ou japonaise (Asahi). Il y a aussi des cocktails et deux desserts au choix.
Bref, c’est festif. Et la bande musicale rap, juste assez forte pour apporter de l’énergie mais sans empêcher la conversation, contribue à booster la positive énergie de cette gargote postmoderne aux néons rouges et au rideau de bambou siglé Supreme.
Avant de partir, on jette un dernier regard au maneki neko, ce chat porte-bonheur qui fait coucou avec la patte. On pioche un bonbon au lait dans le bocal du comptoir. Et on tire son chapeau à Adrien Zheng, un enfant du quartier, où se trouve, rappelons-le, le Chinatown historique de Paris, du côté d’Arts-et-Métiers. Ceci explique sans doute cela.
Mao dumping Bar
(Pas de réservation)
28 rue de Saintonge, Paris 75003
Mardi à vendredi de 12h à 15h30 et de 19h à 22h30
Samedi et dimanche de 12h à 22h30
Tél. : 01 45 35 27 98
Mao dumpling bar
Texte : Katia Barillot
04.02.22
UNE PETITE FAIM ?
Déjeuner sur le pouce au Titi Palacio
Au deuxième étage de cet hôtel de jeunesse (un hostel) se trouve une guinguette indoor qui n’est pas sans rappeler le Mama Shelter de Lisbonne. Sauf qu’ici, on est à Paris et au Titi Palacio, un concept d’hostellerie avec des dortoirs et des chambres individuelles et un restaurant doté d’une véranda…
Huîtres et poissons : le P’tit Mousse connaît son métier
Pourquoi aller s’enquiquiner jusqu’au Wepler ou à la Coupole, alors qu’il y a le P’tit Mousse ? A la fois bar à huîtres et restaurant de poissons, cette adresse de la rue Rambuteau remplace avantageusement les brasseries parisiennes de la place Clichy et du boulevard Montparnasse.
Maison Bretonne, la Bretagne rue de Rivoli
A deux pas du métro Saint-Paul et quelques encablures du BHV, vient de s’installer un petit bout de Bretagne. A la barre de ce nouveau navire, la cheffe France. Originaire du Finistère, elle tourne des crêpes depuis plus de 20 ans, alors après avoir expérimenté le kiosque à emporter – Food Breizh sur les quais de Seine…
EN CE MOMENT SUR
LE MARAIS MOOD
Croisière privée sur la seine : un moment parfait
Comme les athlètes de J.O. lors de la cérémonie d’ouverture, Le Marais Mood a embarqué pour une croisière sur la Seine. Mais pour une croisière privée, en petit comité (six passagers), avec champagne à la clé. Voilà ce que propose Green River Cruises pour 450 euros la croisière d’une heure trente.
Les Amoureuses, un bar à vins séduisant
Pousser la porte des « Amoureuses », tout près de Bastille, c’est pénétrer dans un domaine viticole. Ou quasiment. Non pas que la déco élégante et minimaliste n’évoque particulièrement la vigne, le terroir ou un chai. Mais la carte des vins et l’expertise de la maîtresse de maison ne trompent pas : ici, on est chez des connaisseurs et des passionnés.
La flamme paralympique en exosquelette
Séquence émotion le 28 août devant le Carreau du Temple lorsque la flamme des Jeux Paralympiques est apparue rue Eugène Spuller (3e) devant le Carreau du Temple. La présidente de la Fédération française handisport Guislaine Westelynck a d’abord transmis la flamme, sous la halle du Carreau, à Elodie Clouvel…
