Une Parisienne née à Hawaï ! Dans le Marais, Callie Mahoney est sans doute la seule à pouvoir afficher un pedigree aussi exotique – ce qui lui fait d’ailleurs un point commun avec l’ancien président Barack Obama, également natif de l’archipel américain du Pacifique.

Mais l’histoire de Callie ne s’arrête pas là. A 15 ans, elle quitte Hawaï avec sa mère pour démarrer une carrière de mannequin à New York. Très vite, son métier la conduit en Italie. « A Milan, et ils m’ont dit que Paris, c’était la Mecque. »
Et voilà comment une fille du bout du monde, se retrouve à habiter au cœur de Paris ou, entre autres activités, elle enseigne au Centre de yoga du Marais.
« Je suis toujours resté connecté à la nature », dit cette jolie femme imprégnée de chamanisme amérindien.

Ile de rêve (Hawaï), job de rêve (mannequin), ville de rêve (Paris)… Il y a une certaine logique à ce que cette Américaine consacre sa vie à fabriquer des attrape-rêves, ou capteurs de rêves.
Appelés dreamcatcher en anglais, ces objets artisanaux amérindiens composés d’un cerceau et d’un réseau de fils en forme de filet où se mêlent des plumes ont une finalité mystique.
« En France, explique-t-elle, tout le monde ne mesure pas ce que peut apporter un attrape-rêve installé chez soi alors qu’en Amérique, surtout sur la côte ouest, les gens sont imprégnés de culture amérindienne et ils connaissent les bienfaits de cet objet. »

Alors à quoi servent les attrape-rêves de Callie dont on peut admirer des exemplaires dans la vitrine de la boutique Les succulents cactus, rue de Turenne ?
« Ce sont des filets qui attrapent, dans la nuit, les cauchemars », explique la créatrice. « Au lever du soleil, les rayons de l’astre les brûlent avant qu’ensuite, ils glissent sur les plumes. Après quoi, les pierres semi-précieuses mettent en place une protection car la lithothérapie (thérapie par les pierres) travaille sur l’inconscient et le spirituel.
Je personnalise donc mes attrape-rêves, dont le prix varie de 80 à 1700 euros suivant les demandes, les tailles et la personnalité des acheteurs car chaque être et chaque dreamcatcher sont uniques », dit encore cette très sympathique « chamane du Marais » qui exerce aussi ses talents créatifs en fabriquant des objets, des bracelets en cuir ou des colliers de perles.
On se souvient que le premier livre de Barack Obama s’appelait « Les rêves de mon père ». Celui de l’Hawaïenne du Marais pourrait s’intituler « Les attrape-rêves de Callie ».
Les succulents cactus
111 Rue de Turenne, 75003 Paris
Le lundi de 13h à 18h
Du mardi au dimanche de 11h à 19h
Tél : 01 48 87 07 18

Bijoux Bulletproof aura
Texte : Katia Barillot
10.12.21
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