Auberge Nicolas Flamel
À l’annonce du départ de l’excellent Alan Geaam, qui avait déserté l’auberge Nicolas Flamel voilà un an, certains craignaient de se retrouver Gros-Jean comme devant, selon l’expression médiévale. Mais la désillusion fut de courte durée : le chef étoilé franco-libanais a eu la bonne idée d’installer Grégory Garimbay dans ce vieux restaurant situé dans le plus ancien immeuble de la capitale – il fut érigé au Moyen-Âge, au 51 rue Montmorency.

Oyez, braves gens, l’assiette est bonne et, du haut de sa trentaine d’années, le chef Garimbay a du métier ! Second au Plaza-Athénée, il a aussi été le bras droit de Sylvestre Wahid, chez Thoumieux, rue Saint-Dominique (7e). Le voilà maintenant seul aux commandes,
Alan Geaam reste propriétaire du lieu mais il laisse carte blanche à ce cuisinier, qui écrit son histoire personnelle dans cette maison aux poutres anciennes et à la façade gothique dont la salle est aménagée – saisissant contraste ! – dans le meilleur style scandinave contemporain.

C’est ici même – bien avant la tendance du design nordique ! – que vécu Nicolas Flamel. Mort en 1418, ce dernier fit d’abord carrière comme écrivain public avant de s’enrichir par la spéculation immobilière et de devenir une sorte de Robin des Bois du Marais. Il distribua aux nécessiteux une partie de sa fortune qui était considérable, au point que certains en conclurent que Nicolas savait transformer le métal en or.

Auberge Nicolas Flamel
Le chef Grégory Garimbay, lui transforme une série de plats classiques en régal. Et il fait ça « d’instinct et dans l’instant », comme il est écrit sur le mur de la cuisine ouverte qui donne sur la salle. Menu déjeuner à 38€, menu « signature 4 temps » à 70€. Entrées : poireaux, Saint-Jacques, langoustines, de 28 à 38€. Plats : turbot de ligne, homard bleu, ris de veau, poularde Culoiselle, de 42 à 48€. Produits de la chasse : lièvre de Beauce à la royale à 65€, Pithiviers (colvert, foie gras, chou) à 62€.
Auberge Nicolas Flamel
51, Rue de Montmorency, 75003 Paris
Du mardi au samedi de 12h à 13h45 puis de 19h30 à 21h30
Fermé le lundi et le dimanche
Tél : 01 42 71 77 78
Texte : Katia Barillot
12.11.21
UNE PETITE FAIM ?
Kebi, c’est bon comme au Liban
Au restaurant Kébi il y a des kibbeh qui fleurent bon Beyrouth. Ou plutôt : une variation de cette croquette venue du Levant, en forme de ballon et à base de boulgour concassé farcie à la viande et servie avec du houmous, du concombre au yaourt, labneh etc.
L’Inaperçu se fait remarquer
L’avez-vous vu ce nouveau lieu hybride, à la fois table « trendy », salon de thé « cosy » et librairie « arty » ? Quelque part dans la foisonnante rue Beaubourg, entre Centre Pompidou et Arts-et-Métiers, L’Inaperçu a surgi, en mars, sans crier gare ni faire de bruit.
Casa Eminente, un « paladar » secret signé LVMH
Voici une adresse qui surprendra jusqu’au plus blasés des Parisiens. Il faut dire que pour mettre en scène le lancement de son nouvel alcool – le rhum Eminente – le groupe de luxe LVMH n’a pas lésiné sur les moyens. Il a carrément transformé un hôtel particulier du Marais en « casa particular » (maison d’hôte cubaine).
EN CE MOMENT SUR
LE MARAIS MOOD
Kebi, c’est bon comme au Liban
Au restaurant Kébi il y a des kibbeh qui fleurent bon Beyrouth. Ou plutôt : une variation de cette croquette venue du Levant, en forme de ballon et à base de boulgour concassé farcie à la viande et servie avec du houmous, du concombre au yaourt, labneh etc.
L’Inaperçu se fait remarquer
L’avez-vous vu ce nouveau lieu hybride, à la fois table « trendy », salon de thé « cosy » et librairie « arty » ? Quelque part dans la foisonnante rue Beaubourg, entre Centre Pompidou et Arts-et-Métiers, L’Inaperçu a surgi, en mars, sans crier gare ni faire de bruit.
Expo Cartier Bresson : le couronnement d’un roi
À l’occasion du couronnement de Charles III, le 6 mai, la Fondation Henri Cartier-Bresson a eu l’amusante idée d’organiser une exposition en forme de clin d’œil sur « l’autre couronnement », celui de son grand-père George VI. Le 12 mai 1937 à Londres, ce fut l’un des événements les plus médiatisés de l’entre-deux-guerres.