C’est ici, au 56 rue de Turenne, juste à côté de l’école primaire Turenne, que vécut l’écrivain, poète et dramaturge

Paul Scarron, écuyer et seigneur de Fougerest, Beauvais et La Rivière.

Contemporain du règne de Louis XIII et du début de celui de Louis XIV, son ouvrage le plus connu est Le Roman comique.

Religieux défroqué, ce Maraisien grivois est aussi un grand consommateur d’opium.

Selon la légende, il devint handicapé à la suite d’un bain glacé dans la Seine alors qu’il était ivre. Plus vraisemblablement son infirmité tenait à une maladie inflammatoire de la colonne vertébrale.

Quoi qu’il en soit Scarron tient salon dans son hôtel particulier du Marais.

En 1652, il épouse Françoise d’Aubigné une orpheline très pauvre. Agée de seize ans, elle est sa cadette de vingt cinq ans.

Le couple reçoit le Tout-Paris. Les beaux esprits se pressent rue de Turenne. Parmi eux : Madame de La Fayette, Madame de Montespan (maîtresse de Louis XIV), Ninon de Lenclos, L’abbé Choisy,  le maréchal d’Albret, le comte de Grammont, les Scudéry etc.

A sa mort, Scarron est inhumé à l’église Saint-Gervais, dans l’actuel 4ème arrondissement, tout près de la Seine.

Sa veuve est alors âgée de vingt cinq ans. Neuf ans plus tard, la voici gouvernante des enfants illégitimes du roi et de madame de Montespan. Entre temps elle se retire au couvent des Hospitalières de la place Royale, au numéro 35, de l’actuelle rue des Tournelles.

Après la mort de la reine Marie-Thérèse d’Autriche et la disgrâce de madame de Montespan, la veuve Scarron devient Madame de Maintenon, à la suite de l’achat du château du même nom.

Elle épouse en secret Louis XIV.

Devenue dévote et austère, elle est très influente auprès du roi vieillissant.

Peu aimée de la famille royale, de la cour et du peuple, on lui prête d’avoir poussé Louis XIV à la révocation de l’Edit de Nantes (qui accordait la liberté de culte aux protestants) en 1685.

Une décision considérée comme l’une des erreurs de son règne.

En 1715, quelques jours avant la mort du roi, Madame de Maintenon s’installe dans la Maison royale de Saint-Louis, le pensionnat qu’elle a créé en 1686 en vue d’éduquer les jeunes filles nobles et désargentées. Elle y meurt le 15 avril 1719.

La Maintenon aurait aussi incité le roi à mettre en chantier le Code noir, texte inique qui régit la vie des esclaves dans les colonies françaises.

Texte : Katia Barillot
Photos : ©Anaïs Costet

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