Après l’annulation de l’édition de printemps pour cause de Covid, revoici la Brocante de la rue de Bretagne !
Directrice du comité des fêtes – autrement dit, l’association qui organise les animations de quartier – Camille Griveau décrit son business model : « Le chiffre d’affaires réalisé auprès des exposants, grâce à la location des emplacements, permet de financer les animations du quartier comme le Nouvel an chinois, le Bal du 14 juillet ou le Noël des enfants au Cirque d’Hiver. »
« Aujourd’hui, la brocante est un rendez-vous bien installé dans le paysage maraisien », se félicite-t-elle : « Nous sommes heureux d’avoir pérennisé ce vide-greniers où les exposants professionnels sont sélectionnés avec soin. Nous attachons une grande importance au fait que l’on ne vende rien de neuf et que les produits proposés soient de qualité. »
Selon Camille Griveau, le succès de l’événement tient au « mélange des genres », au meilleur sens du terme : « J’aime l’idée que les fashionistas nous fassent profiter des pièces sympas et griffées qui encombrent leur dressing mais aussi le fait que l’on puisse acheter un broc d’eau à 10 euros, un livre à 50 centimes ou un canapé design à 2000 euros. »
Comme les années précédentes, la brocante de la rue de Bretagne se déroule sur trois jours. Elle réunit 300 stands (au lieu des 400 habituellement), répartis rue de Bretagne, autour de la mairie du 3e et du Square du Temple (rue Perrée, rue Eugène-Spuller, rue Caffarelli, rue du Petit-Thouars, rue du Temple) et aussi rue de Picardie. Sans oublier l’espace réservé aux enfants les samedis et dimanche dans la cour de la Mairie de Paris Centre.
Brocante de la rue de Bretagne
Du vendredi 18 au dimanche 20 de 6h00 à 19h00
Texte : Katia Barillot
Photos : ©Anaïs Costet
11.09.20
L’ACTU, C’EST PAR ICI
La patronne de l’Institut suédois, c’est elle !
Avec ses lunettes XXL qui encadrent un regard pénétrant, Sara Arrhenius a un pur look de critique d’art, à moins que cela soit celui d’une galeriste branchée ou d’une femme de lettres. Normal : la nouvelle directrice de l’Institut suédois a été successivement tout cela, comme en témoigne son CV fourni.
Pour ou contre les trottinettes ?
Surement lassée d’être accusée de tous les maux de la capitale, la maire de Paris a décidé de laisser les parisiens arbitrer de l’avenir des trottinettes en libre-service. C’est pourquoi dimanche 2 avril, les habitants de la capitale sont invités à une votation qui pose une question simple : « Pour ou contre les trottinettes en libre-service ? ».
Le BHV Marais change de propriétaire
A 500 millions d’euros – 1 demi-milliard ! – c’est à coup sûr la plus grosse transaction de l’année dans l’arrondissement. La rumeur, qui courait depuis des mois, s’est concrétisée en février. Le groupe Galeries Lafayette, qui souhaite se concentrer sur l’activité de son vaisseau amiral du boulevard Haussmann…
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L’Inaperçu se fait remarquer
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À l’occasion du couronnement de Charles III, le 6 mai, la Fondation Henri Cartier-Bresson a eu l’amusante idée d’organiser une exposition en forme de clin d’œil sur « l’autre couronnement », celui de son grand-père George VI. Le 12 mai 1937 à Londres, ce fut l’un des événements les plus médiatisés de l’entre-deux-guerres.
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ce génie de l’absurde disparu en 1975 a laissé une empreinte si forte dans la culture française que le Musée d’art et d’histoire du judaïsme (MahJ) a choisi de lui consacrer une exposition entière.
