Institut suédois 50 ans. © Vinciane Lebrun – voyez-vous

Dans le Marais, des « people », on en croise. Mais des futures reines, c’est déjà beaucoup plus rare. Dimanche dernier, le 5 décembre, c’est bien une princesse héritière que Le Marais Mood a eu le privilège de rencontrer, rue Payenne. Victoria de Suède était à l’Institut suédois pour célébrer les 50 ans d’une institution inaugurée, à Paris, en 1971 par son père l’actuel roi Carl XVI Gustav.

Une visite de plusieurs heures en présence de l’entourage de la princesse, de l’ambassadeur de Suède mais aussi de l’autrice Marie Darrieussecq et de l’éditrice (et ex-ministre de la Culture) Françoise Nyssen, patronne d’Actes Sud, très tournée vers la littérature nordique. Et, donc, du Marais Mood.

Pour la directrice de l’Institut suédois Eva Kumlin, qui avait convié 150 invités, il s’agissait de rendre hommage au travail accompli par ses dix prédécesseurs. Depuis un demi-siècle, ceux-ci ont jeté des ponts avec les Français, issus du grand public ou du monde culturel. Depuis les années 1970, l’hôtel de Marle, dont la première pierre fut posée en 1560, a accueilli « en résidence » des centaines d’artistes et chercheurs suédois ainsi que 20.000 étudiants, désireux d’apprendre la langue de Strindberg.

Institut suédois. © Vinciane Lebrun

« Au début, c’étaient surtout des couples mixtes, puis de grands-mères françaises désireuses d’apprendre la langue de leurs petits-enfants, raconte Gunilla Norén, en charge de la communication. Avec l’entrée la Suède dans l’Union européenne en 1995 et le développement du programme étudiant Erasmus, l’intérêt des Français s’est encore accru. Il y a même des élèves, sans liens familiaux ou professionnels avec la Suède, mais tout simplement attirés par la société et le mode de vie suédois. »

Victoria de Suède. Institut suédois 50 ans. © Vinciane Lebrun – voyez-vous

Au fil de cinquante ans, l’Institut suédois s’est inscrit dans l’ADN du Marais et de Paris, grâce à sa riche programmation, son café (temporairement fermé), ses rencontres littéraires, ses concerts, son cinéma en plein air (l’été) ou sa fête de Midsommar, c’est-à-dire la Saint-Jean. Un livre spécialement édité pour l’occasion retrace l’histoire de ce phare de la culture suédoise à Paris, sans lequel le Marais… perdrait le nord. L’ouvrage s’intitule simplement Amitié. Avec ce sous-titre : Institut suédois à Paris, une histoire d’amour.

Actuellement au programme : l’exposition « On va au parc », jusqu’au 9 janvier. Il s’agit d’une plongée dans l’univers onirique du livre éponyme, conçu par deux créatrices qui prennent les enfants au sérieux : Sara Stridsberg, l’une des plus grandes écrivaines contemporaines suédoises, et Beatrice Alemagna, illustratrice italo-parisienne de renom qui vient de faire la couverture de Télérama.

Viendra ensuite, en février 2022, l’exposition du photographe virtuose et surréaliste Erik Johansson, extraordinaire créateur d’images aux frontières du réel et du rêve. Plus tard, au printemps, une exposition célébrera le textile, autre domaine d’excellence scandinave. Et c’est parti pour encore cinquante ans !

Comfort zone, Erik Johansson

Institut Suédois
11 Rue Payenne, 75003 Paris
Du mercredi au dimanche de 12h à 18h
Tél : 01 44 78 80 20

Texte : Axel G.

09.12.21

L’ACTU, C’EST PAR ICI

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