Arrivé en tête au 1er tour des élections municipales, Ariel Weil continue de gérer les affaires du 4e arrondissement depuis son domicile où il est, comme tout le monde, confiné.
Comment se passe la journée du maire du IVe ?
Je suis confiné, cela ne m’empêche pas de travailler. Mes journées commencent à huit heures par un petit-déjeuner avec mes enfants et je sors du tunnel à dix-neuf heures.
J’ai demandé à tout mon cabinet de faire du télétravail. Tout le monde est hyper mobilisé. Nous faisons une réunion quotidienne et nous nous parlons par mail et messagerie non-stop.
La maire de Paris a mis en place une organisation très efficace, quasi militaire. Nous nous parlons tous les jours, avec les maires et les adjoints, pour centraliser les informations et remonter les problèmes.
Ensuite, je m’organise avec les acteurs locaux, les services administratifs, les partenaires associatifs et les élus locaux que je consulte et tiens régulièrement informés.
Dans un premier temps, l’aide aux sans-abris a subi une baisse brutale de régime, les bénévoles, souvent âgés, n’étant plus en mesure de tenir et le problème de la pénurie de masques demeurant très problématique.
Mais grâce à la dévotion des responsables et la puissance mobilisée de la Ville, nous sommes en train de reconstruire ce réseau, comme en témoigne par exemple l’ouverture de grands points de distribution de repas dans tout Paris, et notamment au Carreau du Temple pour le centre.
De manière personnelle comment vivez-vous cette période ?
Je n’ai pas le temps de faire l’école à la maison pour mes enfants de treize, onze et sept ans. Mais ma femme s’en est chargée jusqu’à présent.
Je vais m’organiser pour faire ma part cette semaine. Même si les outils internet qui n’étaient pas calibrés pour des branchements massifs ont eu quelques difficultés à démarrer, je trouve l’engagement des enseignants comme des services médicaux absolument remarquables.
De même la mobilisation des bénévoles et des agents du service public est impressionnante.
Vos conseils à vos concitoyens ?
J’enjoins tout le monde à rester chez soi, respecter les consignes. Le sujet, c’est éviter un pic d’affluence dans les hôpitaux pour ne pas faire disjoncter le système de santé, comme c’est arrivé dans d’autres pays.
Comment voyez-vous l’après crise ?
Rien ne sera comme avant. Il n’est pas normal que l’hôpital public soit affaibli comme il l’a été ces dernières années. La question du service public sera l’un des grands débats d’après-crise.
L’ACTU, C’EST PAR ICI
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