Envie Le banquet, quel festin !

Après Orgueil et Colère, le chef Eloy Spinnler s’attaque à un troisième péché capital, l’Envie. On entre chez Envie Le Banquet comme dans un temple Art déco de gastronomie – dont la décoration a été pensée par Dorénavant Studio – sorti tout droit des Années folles [les années 1920, NDLR]. Une mosaïque en couleurs orne le sol de l’entrée et derrière les tentures rouges on distingue déjà le buffet tant désiré. Scénographie fabuleuse pour projet gargantuesque.

Avec ses beaux comptoirs – boulangerie, écailler, charcuterie, maraîcher, fromager – le buffet froid offre une multitude de possibilités. Il permet de goûter à tout, en petites quantités, et de s’aventurer vers des produits moins connus : cervelle de canuts, oreiller de la Belle Aurore, concombre en pickles, poissons fumés ou marinés au miso et multitude de fromages. Belle assiette !

Côté chaud, la cuisine ouverte envoie des classiques de la gastronomie française, façon Envie : blanquette de veau, soupe à l’oignon ou tarte tatin de légumes, dressés minute devant nos yeux. Mais gardez de la place pour le dessert ! Cakes, cannelés, riz au lait, mousse au chocolat, baba au rhum : l’offre est à tomber, tout comme ce praliné décadent que l’on s’empresse de tartiner un peu partout. Envie Le Banquet, quel festin !