Amoureux de la chanson française, cette exposition est pour vous ! Accrochées aux grilles des jardins Saint-Paul (entre la Seine et l’église Saint-Paul), 40 portraits d’artistes signés Patrick Ullmann racontent trente ans d’amour de la musique et de ses interprètes, de Brel à Lavilliers, de Françoise Hardy à Véronique Sanson ou encore d’Alain Souchon à Michel Polnareff en passant par Cloclo, Dalida, Gainsbourg – et on en oublie.
Dès l’enfance, Patrick Ullmann rêve de rencontrer des artistes. En 1963, il devient photographe à Europe 1 dans l’émission « Dans le vent ». Et en 1969, il rencontre Léo Ferré, qu’il admire et qui, constatant son talent, lui propose de travailler pour lui. Puis, Bruno Coquatrix l’invite à s’installer à l’Olympia dont il devint le photographe attitré. Il y restera trente ans, qu’il met à profit pour photographier les vedettes hexagonales, sur les planches ou dans son studio installé sous la scène. Nombre d’artistes deviennent ses amis : Barbara, Claude Nougaro, Jacques Higelin, Charles Aznavour, Bernard Lavilliers, d’autres encore.
Des clichés d’Ullmann, dont il ressort une sérénité, Claude Nougaro disait : « Ses images donnent le sentiment d’une révélation intérieure que l’on n’éprouve d’habitude qu’au contact des maîtres du graphisme et de la peinture. Sa chambre noire, ajoutait l’auteur-compositeur-interprète d’Armstrong et de Nougayork, nous fabrique une lumière de connaissance et d’amour. »
Au village Saint-Paul, devant le mur de Philippe Auguste, et dans l’un des parties le plus calmes du Marais, les portraits intimistes d’Ullmann, maître du clair-obscur, ont trouvé un décor à leur mesure.
Vie d’artiste(s), par Patrick Ullmann
Rue des Jardins-Saint-Paul
Jusqu’au 15 octobre 2021
Texte et photos : Axel G. – Instagram
14.09.20
QUE SE PASSE-T-IL AU CARREAU ?
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Festival Everybody au Carreau du Temple (17-21 fév.)
Après une première édition époustouflante – notamment avec les charismatiques danseuses Rebecca Chaillon et Cherish Menzo qui avaient subjugué l’assistance – l’édition 2023 du Festival Everybody, au Carreau du Temple, s’apprête à nous surprendre encore.
Avec le festival AKAA, Africa is back ! (20-23 oct.)
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ce génie de l’absurde disparu en 1975 a laissé une empreinte si forte dans la culture française que le Musée d’art et d’histoire du judaïsme (MahJ) a choisi de lui consacrer une exposition entière.
