Le retour à la normale n’est pas prévu pour aujourd’hui pour les restaurants et les cafés, surtout ceux situés en zone rouge comme Paris et l’ile de France.
Ce n’est pas pour autant que les adresses où l’on aimait tant s’installer pour grignoter ou faire une pause ont baissé les bras.
Ainsi, malgré les nombreuses restrictions et autres mesures sanitaires auxquels ils sont soumis, certains ont levé le rideau après avoir fermé en quatre heures, à la mi-mars, sur ordre gouvernemental.
On ne peut que saluer ce retour aux affaires des lieux de convivialité du Marais qui commençaient à nous manquer.
Depuis le lundi 11 mai, Soup’Thaï régale avec sa courte carte ceux qui ont repris le chemin du bureau ou les voisins habitués.
Au menu, ses quatre plats (poulet, poisson, crevette, végétarien) accompagnés de riz ou de nouilles. Le tout à base de légumes frais, lait de coco, curry, citronnelle, soja, cacahuètes, citron vert.
Rien que d’en évoquer la saveur on fait slurp et on fait la queue devant leur minuscule échoppe du Haut-Marais.
Soup’Thaï
24, rue Pastourelle, 75003 Paris
Du lundi au vendredi de 12h à 15h
Tél : 01 43 48 81 61
Devant Au coeur du Marais, qui a réouvert aussi en début de semaine, on croise Bastien. Il a choisi d’assurer, avec son équipe à ses côté, un service minimum mais sur une assez longue plage horaire.
Quand on les retrouve devant leur bistro, sans sa terrasse aux couleurs vives qui attire habituellement une foule joyeuse de consommateurs, on a un pincement au coeur.
Mais leur sourire et leur accueil chaleureux nous remettent sur les rails et nous font espérer des lendemains plus heureux.
Sur leur carte écourtée il y a des boissons chaudes que l’on peut acheter à la volée, mais on retrouve surtout leurs cheeseburgers, croque-monsieur (sûrement l’un des meilleurs du quartier), leurs sandwiches, wraps, salades au quinoa et la César au poulet. A agrémenter d’une boisson fraîche : orange pressée, thé glacé maison etc.
Si l’on sait que ces ventes n’ont rien à voir avec les recettes d’avant le confinement, à cause du manque à gagner et du poids des cotisations qui restent importantes pour les entrepreneurs, le retour des lieux qui font le Marais nous apporte du baume au coeur. A nous de les soutenir.
Au coeur du Marais
56, rue des Archives, 75004 Paris
Tous les jours de 9h à 17h
Tél : 01 48 87 94 68
UNE PETITE FAIM ?
L’Inaperçu se fait remarquer
L’avez-vous vu ce nouveau lieu hybride, à la fois table « trendy », salon de thé « cosy » et librairie « arty » ? Quelque part dans la foisonnante rue Beaubourg, entre Centre Pompidou et Arts-et-Métiers, L’Inaperçu a surgi, en mars, sans crier gare ni faire de bruit.
Casa Eminente, un « paladar » secret signé LVMH
Voici une adresse qui surprendra jusqu’au plus blasés des Parisiens. Il faut dire que pour mettre en scène le lancement de son nouvel alcool – le rhum Eminente – le groupe de luxe LVMH n’a pas lésiné sur les moyens. Il a carrément transformé un hôtel particulier du Marais en « casa particular » (maison d’hôte cubaine).
La Perla, le « happy hour » latino
Il est 19 heures, en ce vendredi soir, lorsqu’on pousse la porte de la Perla, à l’angle de la rue François-Miron et de la rue du Pont-Louis-Philippe, dans le 4e. Ouvert dans les années 1990, ce bar à tequila fait partie du paysage maraisien. Et il a fait ses preuves.
EN CE MOMENT SUR
LE MARAIS MOOD
L’Inaperçu se fait remarquer
L’avez-vous vu ce nouveau lieu hybride, à la fois table « trendy », salon de thé « cosy » et librairie « arty » ? Quelque part dans la foisonnante rue Beaubourg, entre Centre Pompidou et Arts-et-Métiers, L’Inaperçu a surgi, en mars, sans crier gare ni faire de bruit.
Expo Cartier Bresson : le couronnement d’un roi
À l’occasion du couronnement de Charles III, le 6 mai, la Fondation Henri Cartier-Bresson a eu l’amusante idée d’organiser une exposition en forme de clin d’œil sur « l’autre couronnement », celui de son grand-père George VI. Le 12 mai 1937 à Londres, ce fut l’un des événements les plus médiatisés de l’entre-deux-guerres.
Pierre Dac, une expo pour rire
ce génie de l’absurde disparu en 1975 a laissé une empreinte si forte dans la culture française que le Musée d’art et d’histoire du judaïsme (MahJ) a choisi de lui consacrer une exposition entière.
