– Un réparateur de parapluie ça existe encore ?
– Oui
– Pas possible !
– Si, si ! Vrai de vrai, je t’assure !
Ce spécimen unique d’artisan, nous l’avons trouvé aux confins du Marais, dans un charmant petit passage connu pour avoir accueilli les premiers fiacres publics de Paris au XVIIIe siècle.
Un vrai miracle. Chaque année, Thierry Millet, notre homme providentiel, répare près de 10.000 parapluies dans son minuscule atelier-boutique, sis passage de l’Ancre.
En ces temps d’obsolescence programmée, et alors que 15 millions de parapluies sont jetés à la poubelle chaque année, le seul réparateur de parapluies, ombrelles et parasols de France et même d’Europe, représente à lui seul un service public.
Sympa, il dit tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur les « pébrocs » (notamment comment reconnaître un parapluie de qualité) sans avoir jamais osé le demander.
La provenance : « Les meilleurs sont fabriqués dans le Massif central, le Jura et le Centre de la France. »
La robustesse : « Un bon parapluie possède 8 ou 10 baleines pour ne pas donner prise au vent.
La toile : « En coton polyester, polyamide, lin ou soie, elle doit évidemment être imperméable. Le top : une qualité perlante. Si possible, elle doit être capable de diminuer fortement les ultraviolets. Bref, il faut choisir de beaux matériaux. »
On peut confier à Thierry Millet la réparation de parasols et d’ombrelles. Notre homme providentiel vend des parapluies de marques françaises à 32 €. Mais, mieux encore, il fabrique les siens, sur commande.
Sûr que Marie Poppins aurait aimé le rencontrer !



PEP’S – Réparation et vente de parapluies
Passage de l’Ancre, 223, rue Saint-Martin, 75003 Paris
Du lundi au vendredi de 10h à 19h
Le samedi de 10h à 17h
Fermé le dimanche
Tél. : 01 42 78 11 67
Texte : Katia Barillot
Photos : ©Anaïs Costet
15.06.2016
Mis à jour le 01.10.20
ENVIE DE SHOPPING ?
Les meilleures friperies du Marais
En quelques années, le Marais est devenu l’épicentre parisien de vêtement de seconde main. Voici le tour d’horizon du vintage dans le Marais.
Bakerdjian dressing, la mode à l’italienne
Le général de Gaulle a dit un jour qu’il n’avait qu’un seul rival international : Tintin, le personnage d’Hergé. Les Français, eux, n’ont qu’un seul maître en matière d’élégance : les Italiens. Voilà pourquoi, dans le Marais, à Paris, Arthur Bakerdjian se spécialise depuis 1987 dans la mode homme à l’italienne.
« Monsieur », le charme discret d’une joaillerie
Monsieur est une femme ! Non, il ne s’agit pas d’une phrase surréaliste de Magritte mais d’une marque, Monsieur, créée par une femme, Nadia Azoug. Cette ancienne sociologue au physique de tanagra a accompli son rêve : s’imposer dans le monde de la petite joaillerie sans être joaillière ni lapidaire ni gemmologue.
EN CE MOMENT SUR LE MARAIS MOOD
Exposition Yin Xin, du clair-obscur à l’ambiguïté
Depuis la Chine lointaine où il est né, au fin fond du désert de Gobi –qui est aussi la terre des Ouïghours jusqu’aux plus importantes galeries d’art parisiennes et le Marais, la trajectoire du peintre Yin Xin est unique, exceptionnelle, sans équivalent.
Adolfo Kaminsky, l’as des faussaires est mort à 97 ans
Discret, d’une élévation d’âme rare et un tantinet rêveur, Adolfo Kaminsky, s’est éteint à Paris à l’âge de 97 ans, le 9 janvier. Photographe, résistant et faussaire de génie, ce natif de Buenos Aires, où il était né en 1925, s’engage dans la Résistance à l’âge de 17 ans.
Ariel Weil, maire : « Bientôt un nouveau plan de circulation dans le Marais»
En marge de la cérémonie des vœux organisée samedi 14 janvier 2023 au Carreau du Temple, le maire de Paris Centre Ariel Weil a donné une interview au Marais Mood. Il évoque notamment la réduction à venir de la circulation dans le Marais et Paris Centre au moyen de la Zone à trafic limité (ZTL)…