Après le succès de l’exposition Sigmund Freud, le musée d’art et d’histoire du Judaïsme (mahJ) vise à nouveau un large public, cette fois grâce à « Helena Rubinstein, l’aventure de la beauté » (jusqu’au 25 août).
Après l’intériorité de la psychanalyse, la superficialité des cosmétiques ? C’est un peu plus compliqué que ça. Car pour la première fois en France, une exposition se penche sur la personnalité exceptionnelle et la trajectoire fascinante de celle que Jean Cocteau nommait « l’impératrice de la beauté ».
Née à Cracovie dans une modeste famille juive orthodoxe, Helena Rubinstein (1872-1965) fonde l’empire qui porte son nom en réinventant la culture de la beauté : elle met la science et le marketing au service des cosmétiques. Visionnaire, elle s’intéresse aussi à l’architecture et aux arts premiers.
L’exposition suit le parcours de cette entrepreneuse hors norme à travers les sept villes de sa vie : Cracovie, Vienne, Melbourne, Londres, Paris (elle habitait dans le 4e, sur l’île Saint-Louis), New York, Tel-Aviv. Au fil de cet itinéraire, on croise ses amis et ses connaissances. Ceux-ci se nomment Salvador Dali, Pablo Picasso, George Braque ou encore Christian Dior, Gabrielle Chanel, Cristobal Balenciaga.
Pour évoquer la rencontre de Madame Rubinstein avec le monde parisien des arts et de la mode, quoi de mieux qu’un musée au cœur du Marais ?



Helena Rubinstein, l’aventure de la beauté
Musée d’art et d’histoire du Judaïsme
Hôtel de Saint-Aignan
71, rue du Temple, 75003 Paris
Le mardi, jeudi et vendredi de 11h à 18h
Le samedi et le dimanche de 10h à 19h
Nocturne le mercredi de 11h à 21h
Fermé le lundi
Texte : Axel G.
Photos : ©Anaïs Costet
28.03.19
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