Déco : Bistrot parisien entièrement rénové avec son parquet en bois foncé et son mobilier assorti.
Ici le style bistrot est revisité par des murs de papiers peints aux touches turquoise, comme le comptoir, qui pimpent la déco et lui donne des airs d’atelier.
Tandis que la terrasse chauffée permet de prendre un bain de lumière.
Ambiance : Calme, reposante, idéale pour des lendemains de soirée.
Cuisine : On ne peut plus classique ! Les samedis et dimanche, c’est brunch à volonté. Vous avez à disposition un buffet froid et chaud de plaisirs sucrés et salés, boissons chaudes et froides, pain frais, le tout accompagné d’un plat au choix : œufs brouillés au saumon, tartine de chèvre pomme et miel, œufs Bénédicte au bacon, tartare de bœuf parmesan et pesto.
Aux fourneaux : José et Peter qui vient de New York
La commande : Par conscience professionnelle (et par gourmandise aussi) nous avons tout testé : pommes de terre sautées, comté, chèvre, croissant, carrot cake, moelleux au chocolat, thé, jus frais. Le tout accompagné d’un tartare de bœuf au pesto et copeaux de parmesan.
Est-ce bon ? Oui, tout est bon. Et vous avez un choix tellement conséquent que ça en donne le tournis : croissants, crêpes, pommes de terre, fromage, fromage blanc, granola, miel… un conseil : faites de petites portions, quitte à faire de nombreux allers-retours.
Quelle table ? La plus stratégique : près du comptoir pour être au plus proche du saint-Graal, le buffet. Mais après tout peu importe la table, du moment qu’on ait la gourmandise.
Sachez que deux services sont assurés : l’un à 11h30 puis un second à 13h30.
Les clients : commerçants du quartier le samedi. Tandis que le dimanche ce sont touristes en balade : français, anglais, trentenaires réveillés tard. Le bistrot est un véritable lieu de gourmandise et de débriefing de soirée peut-être un peu arrosée.
Et l’addition dans tout ça ? Le clou du spectacle. Un plat mais surtout un buffet chaud-froid à volonté, boissons à volonté, le tout pour… 25 €. A ce prix là, on peut dire que c’est une bonne affaire !
Pourquoi on aime ? C’est simple, c’est bon, avec de petites “extravagances” (saumon gravlax, tartare au pesto…). Amateurs de bon brunchs à volonté, courez-y !
Aucun défaut ? On regrette que le chocolat chaud ne soit pas maison. Attention le restaurant n’accepte pas les groupes de plus de dix personnes.
On y retournerait ? Sans hésiter.
Ma petite reco : osez du fromage avec la confiture de fraises. Vous n’en reviendrez pas.

Manfred
1 rue Réaumur, 75003 Paris.
Du lundi au dimanche, de 7h à 2h. Brunchs samedi et dimanche de 11h30 à 16h.
Tel. pour réserver (chaudement recommandé) : 01 42 78 99 40
Métro Ligne 3/11 Temple ou Arts et Métiers. Bus arrêt Mairie du 3ème.
Texte : Toni Lagorio
Photos : ©Anaïs Costet
UNE PETITE FAIM ?
L’Inaperçu se fait remarquer
L’avez-vous vu ce nouveau lieu hybride, à la fois table « trendy », salon de thé « cosy » et librairie « arty » ? Quelque part dans la foisonnante rue Beaubourg, entre Centre Pompidou et Arts-et-Métiers, L’Inaperçu a surgi, en mars, sans crier gare ni faire de bruit.
Casa Eminente, un « paladar » secret signé LVMH
Voici une adresse qui surprendra jusqu’au plus blasés des Parisiens. Il faut dire que pour mettre en scène le lancement de son nouvel alcool – le rhum Eminente – le groupe de luxe LVMH n’a pas lésiné sur les moyens. Il a carrément transformé un hôtel particulier du Marais en « casa particular » (maison d’hôte cubaine).
La Perla, le « happy hour » latino
Il est 19 heures, en ce vendredi soir, lorsqu’on pousse la porte de la Perla, à l’angle de la rue François-Miron et de la rue du Pont-Louis-Philippe, dans le 4e. Ouvert dans les années 1990, ce bar à tequila fait partie du paysage maraisien. Et il a fait ses preuves.
EN CE MOMENT SUR
LE MARAIS MOOD
L’Inaperçu se fait remarquer
L’avez-vous vu ce nouveau lieu hybride, à la fois table « trendy », salon de thé « cosy » et librairie « arty » ? Quelque part dans la foisonnante rue Beaubourg, entre Centre Pompidou et Arts-et-Métiers, L’Inaperçu a surgi, en mars, sans crier gare ni faire de bruit.
Expo Cartier Bresson : le couronnement d’un roi
À l’occasion du couronnement de Charles III, le 6 mai, la Fondation Henri Cartier-Bresson a eu l’amusante idée d’organiser une exposition en forme de clin d’œil sur « l’autre couronnement », celui de son grand-père George VI. Le 12 mai 1937 à Londres, ce fut l’un des événements les plus médiatisés de l’entre-deux-guerres.
Pierre Dac, une expo pour rire
ce génie de l’absurde disparu en 1975 a laissé une empreinte si forte dans la culture française que le Musée d’art et d’histoire du judaïsme (MahJ) a choisi de lui consacrer une exposition entière.